Caminar a través de tu naufragio
buscando la agonía de la partitura inscrita sobre las cicatrices de tu lengua.
Céfiro suspira desde tu ombligo
libando la desmemoria del desierto.
La cuenta atrás para aceptar el vacío.
Las profundidades del mar es la sepultura perfecta para salvaguardar el llanto del monstruo que canta en tu costado de plata.
Las claves del demiurgo en la lumbre de tus pupilas.
La sirena onírica que apuñala tu esperanza
y lame tus ojos para cegar el sagrado vaticinio
en la ínsula desierta.
Freud se maquilla ante el espejo,
juega con una cuchilla que añora la sangre de sus sueños.
El funambulista no puede vivir con miedo.
El clown necesita de la carcajada tétrica e imprevista
para soportar el crujir de muebles en su cabeza.
La bailarina requiere la ley de la gravedad
para comprender el vuelo frágil de las mariposas.
Las almas en vela resucitan cuando rumias extrañas letanías.
Todos esperamos que nos besen
para aceptar nuestro destino de huesos,
tripas y autoconciencia.
Marcher à travers de ton naufrage,
cherchant l'agonie de la partition inscrite sur les cicatrices de ta langue.
Zéphyr soupire depuis ton nombril,
buvant l'oubli du désert.
Le compte à rebours pour accepter le vide.
Les profondeurs de la mer sont le sépulcre parfait pour sauvegarder le cri du monstre qui chante sur ton côté d'argent.
Les clés du démiurge dans la lueur de tes pupilles.
La sirène onirique qui poignarde ton espoir et lèche tes yeux pour aveugler la prophétie sacrée sur l'île déserte.
Freud se poudre le visage devant le miroir,
joue avec un rasoir qui soupire après le sang de ses rêves.
Le funambule ne peut pas vivre avec la peur. Le clown a besoin du rire tétanisant et inattendu pour supporter le grincement des meubles dans sa tête.
La danseuse exige la loi de la gravité pour comprendre le vol fragile des papillons.
Les âmes en veille ressuscitent quand tu rumines de étranges litanies.
Nous attendons tous d'être embrassés pour accepter notre destin de os, de tripes et de conscience de soi.