Piedra filosofal

Metida en la bañera 
fue ahogando cada una
de sus mascaras

El paraguas aún sigue
mojado bajo el sol

Qué hacer con una sonrisa 
carcomida por el tiempo

Chapotea con el agua
sin encontrar la entrada 
al anochecer
Íncubos le observan las tripas.
No tiene ganas de salir ahí fuera
Sin estrellas no tiene importancia el iris de su desolación
Rumia palabras antes que la escarcha se funda en su corazón

Sus ojos llenos de fantasmas
La vida vacía de contenido.
La piedra filosofal en el epicentro de la cicatriz que huele a alquitrán
Llagas en sus sueños

Ella es frágil 
aunque tenga un infierno por dentro 
y una alambrada bajo su cama
Sus sueños son como una hoja que acaricia el paisaje otoñal

Te puede matar de amor si la contemplas bailar en el desdén eterno de su presente

Enfermée dans la baignoire, elle noie chacune de ses masques.

Le parapluie est encore mouillé sous le soleil.

Que faire d'un sourire rongé par le temps.

Elle patauge dans l'eau sans trouver l'entrée à la nuit tombante.

Des cauchemars lui observent les entrailles.

Elle n'a pas envie de sortir là-bas.

Sans étoiles, l'iris de sa désolation n'a pas d'importance.

Elle rumine des mots avant que le givre ne fonde dans son cœur.

Ses yeux pleins de fantômes.

La vie vide de contenu.

La pierre philosophale au centre de la cicatrice qui sent le goudron.

Des plaies dans ses rêves.

Elle est fragile bien qu'elle ait un enfer à l'intérieur et une clôture sous son lit.

Ses rêves sont comme une feuille qui caresse le paysage automnal.

Elle peut vous tuer d'amour si vous la contemplez danser dans le mépris éternel de son présent.